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Violences contre les élu.e.s

STOP à la VIOLENCE PHYSIQUE et MORALE CONTRE LES ÉLU.E.S

Notre groupe était présent le 24 mai dernier à Saint-Brévin pour la marche en soutien au maire de la ville. Il était important pour nous de participer à ce rassemblement tant la situation était inadmissible et préoccupante : un maire attaqué par l’extrême-droite. Un maire qui a finalement démissionné après avoir vu sa maison incendiée.

Le 9 juin dernier, lors du Conseil municipal de Vertou, nous avons voté une motion de soutien au maire de Saint-Brévin.

Or, nous regrettons vivement que M. le Maire de Vertou ait refusé de rajouter le terme « extrême-droite » à celui d’« opposants» pour le qualifier.

Certes, les maires et élus sont de plus en plus attaqués par certains de nos concitoyens mais des attaques venant de l’extrême-droite sont à pointer car ces attaques ne sont pas anodines : elles ne sont pas des actes isolés ; elles sont les marques d’un système cherchant à faire peur. Elles sont le début d’un lent glissement vers l’autoritarisme.

Il ne s’agit pas de liberté d’expression comme a pu le soutenir le sous-préfet contacté à multiples reprises par le maire de Saint-Brévin.

La démocratie se vit au quotidien et nous devons toujours penser que nous pouvons vivre en paix dans nos communes.

Depuis ce conseil municipal, le dimanche 11 juin, Monsieur le Maire de Vertou a été molesté par deux personnes qui souhaitaient s’installer sur un terrain.

Nous lui apportons notre soutien : toute violence est à proscrire.

Intervention VerTou’S au Conseil Municipal de Vertou du 9/06/2023

 

Intervention d’Yvan Lechevallier lors du dernier Conseil Municipal du 9/06/2023

Convention avec l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux

Olympiques et Paralympiques (COJO), relative au relais de la flamme

 

Monsieur le Maire et chers collègues,

Au risque de passer pour un rabat-joie, mon groupe ne partage pas votre bel enthousiasme, voir passer la flamme sur notre territoire. Pourtant, nous nous réjouissons de cet évènement qui se déroule en France ! Nous partageons les valeurs de l’olympisme, porteuses de message de paix, d’émancipation et de fraternité.

Alors pourquoi refusons‐nous de cautionner ce relais dont les sponsors privés seront les grands gagnants ?

 

Parlons des coûts !

Le département a déjà refusé son passage, ne voulant pas consacrer un tel montant d’argent public sans en connaître son utilisation exacte. Ailleurs, le président du Conseil départemental de la Sarthe, Dominique Le Méner (élu Les Républicains comme vous, Monsieur le Maire), a aussi refusé de financer l’évènement en ajoutant : « Si ce n’était pas les Jeux Olympiques, ce serait du racket.

 » Alors, non, il ne faut pas mettre un seul euro d’argent public vertavien dans cet évènement. Les temps sont difficiles pour tous et pour vous paraphraser, Monsieur Corbeau, vous qui gérez de main de maître le budget de la commune,  » un euro étant un euro « , ne trouvez-vous pas un peu exagérée une telle somme ? Nous n’étions pas contre l’augmentation de la taxe foncière pour financer les projets de la ville en terme de services ou d’équipements pour les Vertaviens. Mais, si c’est pour financer ce genre d’évènement, non c’est non !

Cet argent serait plus approprié au financement de projets sportifs utiles à l’ensemble des Vertaviens, que ce soit pour aider les associations ou, par exemple, pour construire des équipements sportifs de plein air dans les quartiers ! Dans le cadre de cette convention passée avec le Comité Olympique Paris 2024 relatif au passage de la flamme, la Ville va verser un montant de 30 000€. Egalement, la commune devra certainement assurer la sécurisation du parcours, la mise à disposition d’équipements et la mobilisation d’agents de la collectivité. Donc, des coûts supplémentaires !

Pouvez-vous nous indiquer ce qui est prévu et combien cela va réellement coûter à nos concitoyens ? Rappelons que la Cour des comptes a pointé le coût exorbitant du parcours de la flamme ! Pour Vertou, 30 000 € pour 4,5 km, cela fait cher du kilomètre, admettez‐le ! Et pour faire le parallèle avec le Plan stratégique, cela manque terriblement d’AMBITION et de SOBRIÉTÉ !!

L’argent public est précieux et doit être dépensé à bon escient !

 

Parlons maintenant des sponsors !

Citons les principaux partenaires de ces JO ! Air BnB qui contribue depuis de nombreuses années à vider nos villes touristiques de ses habitants au profit des locations touristiques.

On peut aussi citer Alibaba, la fameuse plateforme de vente en ligne de produits chinois à très bas coût mais engendrant une empreinte carbone vertigineuse pour l’acheminement des marchandises en Europe !

Enfin, voir Coca Cola comme un des principaux sponsors de la flamme pourrait faire sourire, si ce n’était pas si grave ! En effet, l’entreprise est médaille d’or de la pollution plastique. Mais c’est aussi un des symboles de la malbouffe et des problèmes de santé qui en découlent. Selon l’ARS, 1 adulte sur 7 souffre d’obésité en Pays de la Loire. Au niveau national, c’est 8 Millions d’adultes qui sont concernés. A Nantes, Il y a 5 fois plus d’enfants obèses dans les quartiers prioritaires. Alors que les pouvoirs publics tentent d’agir contre l’obésité et ses conséquences (diabète de type 2, maladies cardiovasculaires), offrir une telle tribune à Coca Cola relève de l’irresponsabilité, voire d’un crime !

Enfin, alors que la place de la publicité dans la ville va se réduire grâce à la mise en place du RLPm, les sponsors de ces JO auront des dérogations publicitaires sur l’espace public pour afficher leur logos 7 jours avant et 7 jours après le passage de la flamme ! Alors qui sont les grands gagnants ? Les sponsors bien sûr ! Et le pire dans tout ça, c’est que le COJO se cache derrière le secret des affaires pour ne pas indiquer le montant des investissements dans le montage du parcours.

Parlons enfin pratique !

Dans sa grande générosité, le COJO délègue à la ville de Vertou le choix d’un relayeur sur une vingtaine de relayeurs dont les 2/3 seront choisis par les sponsors et partenaires des JO. Quand on sait qu’un relayeur parcourt 200m environ, cela fait cher du mètre pour avoir le droit de mettre en valeur un de nos Vertaviens. Un comble et une occasion perdue de mettre en avant le mouvement sportif vertavien !

C’est certain, les JO seront une grande fête populaire, mais la plupart des gens se contenteront de regarder les épreuves devant leur poste de télévision, le prix des places étant si exorbitant que seuls quelques privilégiés pourront en profiter ! Alors, oui, fêtons ces Olympiades, mais à notre manière, dans l’esprit vertavien que vous vantez si souvent, en mettant en avant la diversité de nos associations sportives et l’engagement des bénévoles. Et cela ne coûtera certainement pas 30 000€ ! Et cela permettra de rester en adéquation avec le pilier PROXIMITE de votre plan stratégique : faire pour et avec les habitants !

Pour nous, élus VerTou’S, c’est clairement NON au passage de la Flamme !

Cher.ère.s collègues du Conseil Municipal, je vous demande de bien réfléchir avant de voter et de répondre à  la question :

Le jeu en vaut-il la chandelle, au regard des piliers du plan stratégique : PROXIMITÉ, SOBRIÉTÉ et AMBITION ??

 

Je vous remercie.

 

 

*Cet article fait suite à celui déjà paru le 11 mai dernier sur notre site.

Passage de la flamme olympique, un symbole bien onéreux

Le jeu n’en vaut pas la chandelle

Lors du dernier Conseil Municipal, nous avons appris, comme tous les Vertaviens, que la ville se portait candidate au passage de la flamme olympique en 2024, tout comme quatre autres communes du département. Monsieur le Maire, dans son propos introductif, a argumenté du fait que les JO sont « un évènement fédérateur pour les nations, une fête du sport qui célèbre un certain nombre de valeurs et une opportunité pour l’ensemble des territoires français de faire vivre au plus près cet évènement à nos concitoyens. »

Tout d’abord, si ce que le maire a exprimé de ce que représentent les JO et Paralympiques rencontre certainement un écho favorable chez nombre de nos concitoyens, on peut tout de même douter de l’importance du retentissement de l’évènement et de l’impact auprès de la population, au vu des différentes controverses, justifiées ou non, autour de l’évènement (coût, impact environnemental, organisation, chantiers, choix géographiques etc.). Mais, malgré tout, promouvoir le sport, ou plutôt une certaine image du sport, mettre en valeur le rôle éducatif du sport, si le passage de la flamme le permet, admettons…

Vient ensuite la question du coût de cette opération ? Pas un mot, pas une quelconque information de la part de M. AmaillandSilence. Et, là, de nous interroger sur les réelles motivations de notre maire.

Un évènement qui au départ devait coûter 80 000 euros et qui, progressivement, au fil des mois, va s’élever à 180 000 euros, sans parler du coût supplémentaire des animations que doit générer ce simple passage de flamme, aussi symbolique soit-il, voilà qui donne à réfléchir. Qui va payer l’addition, au final ? Certainement pas le département qui a refusé de financer l’accueil de la flamme en Loire-Atlantique, ne voulant pas consacrer autant d’argent public sans en connaître son utilisation exacte au final. Une somme qui, certes, reste une goutte d’eau pour le budget départemental mais une décision assumée au vu du flou d’un projet encore bien obscur pour beaucoup d’entre nous. Cette décision a été contestée par l’opposition départementale à l’époque et ce sont cinq maires appartenant à cette même opposition qui, aujourd’hui, décident de se porter candidats pour leur ville.

Pour information, les collectivités ne sont pas autorisés à s’associer au secteur privé pour amortir les coûts car« le COJO a la volonté d’associer plusieurs de ses partenaires à l’événement à trois rangs distincts. Coca-Cola et Toyota, sponsors du CIO et partenaires du relais de la flamme des Jeux de Tokyo, seront prioritaires pour les Jeux parisiens » (L’équipe,décembre 2021). Cela donne une idée du mode de dialogue mis en place avec les collectivités par le COJO et peut expliquer en partie certaines réticences.

Reste donc les administré.e.s des communes concernées à qui l’avis n’a, bien évidemment, pas été demandé. Le moment est d’autant plus mal venu en cette période difficile pour les budgets des communes. Pour finir, à Vertou, les conseillers municipaux n’ont pas plus été informés de cette décision du maire.

Quel retour attendre d’un tel évènement ?

*L’impact économique : Le risque, comme exprimé plus haut, qu’il se réduise à peu de choses, étant donné que nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure de passage. « Si c’est un jour de semaine où les 400 000 licenciés amateurs sont à l’école ou au travail, ce n’est pas la même chose que si c’est un samedi » (Louise Pahun, vice-présidente du conseil départemental, citée dans Ouest-France).

*Le rayonnement des territoires : Pour les commerces, on peut craindre que l’évènement n’attire que les habitants eux-mêmes, tout au moins en partie, à la période supposée, pour un évènement aussi éphémère, dans une période où la fréquentation touristique débute timidement.

Quant à l’image de Vertou, on peut comprendre que la ville ambitionne de mieux se faire connaître, au travers de ses propres réalisations. Mais pas sûr que le passage d’une flamme, aussi olympique soit-elle, nous éclaire davantage sur « l’esprit vertavien » si cher à notre maire.

*Le développement du sport : la ville de Vertou est officiellement labellisée « Terre de jeux 2024 » et s’est engagée à favoriser la pratique du sport au quotidien. Elle prévoit ainsi de proposer des activités sportives intergénérationnelles, d’organiser des rencontres avec des athlètes de haut niveau, ou bien une retransmission publique des Jeux Olympiques et Paralympiques. A presqu’un an de l’évènement olympique, force est de constater que les initiatives restent pour l’instant peu visibles. Si la commune doit investir pour promouvoir le sport auprès des Vertavien.nes, ce qui est son engagement, c’est bien dans ce cadre-là, en soutenant davantage les associations sportives, le sport à l’école, en augmentant le nombre d’infrastructures sportives aujourd’hui saturées, en continuant d’accueillir des évènements sportifs, dans toutes les disciplines.

Pour conclure, à 180 000 euros, « le jeu en vaut-il la chandelle » pour Vertou ? La réponse des élus VerTou’S est clairement NON.

Une réforme des retraites contre les salariés et l’environnement !

Une réforme des retraites contre les salariés et l’environnement !

 

Au moment où nous écrivons ces lignes, le Conseil Constitutionnel a validé la réforme des retraites en retoquant la seule mesure peut-être acceptable, celle concernant l’emploi senior. Circulez, il n’y a rien à voir !

Au-delà du débat technique qui a eu lieu pendant ces semaines, les impacts sur notre société sont aussi sociaux, sociétaux et environnementaux. A Vertou comme partout en France, les effets seront néfastes. En voici quelques exemples !

 

Impact sur la cohésion sociale

Reporter l’âge légal de départ à la retraite va renforcer les inégalités mais aussi priver de fait des milliers d’associations et de collectifs citoyens de la force vive que représentent les jeunes retraités.

Les associations sont bien entendue concernées mais c’est aussi la dynamique de la vie politique locale qui sera impactée avec des candidats aux élections qui seront de plus en plus âgés.

 

Impact sur la solidarité intrafamiliale

Aujourd’hui, vingt-trois millions d’heures de garde hebdomadaire sont assurées par les grands-parents pour leurs petits-enfants. La valeur immatérielle de toutes ces activités n’est absolument pas prise en compte dans l’équation de l’équilibre des retraites, en dépit de son poids déterminant pour le bien-être de tous.

 

Impact sur l’environnement

Les effets néfastes sont aussi environnementaux. Allonger la durée de cotisation, c’est travailler plus pour produire plus, dans une course effrénée à la consommation qui nous conduit à surexploiter les ressources naturelles.

Enfin, la conséquence mathématique de ce report de l’âge légal de départ à la retraite sera de pousser celles et ceux qui le peuvent vers des systèmes de retraite par capitalisation, dont on sait bien qu’ils favorisent aujourd’hui indirectement mais encore largement le financement des énergies fossiles.

 

VerTou’S s’inscrit bien évidemment dans la mobilisation des salariés et leur apporte tout son soutien jusqu’à l’abandon de cette réforme.

Et pour VerTou’S, quel bilan à mi-mandat ?

Bilan de mi-mandat, si nous en parlions ?

A l’heure où la majorité municipale met en scène son bilan de mi-mandat de façon « participative », les élus de la liste VerTou’S vous proposent de nous retrouver, enfin, autour d’un verre de l’amitié, samedi 13 mai, entre 10h et  midi, au local des oppositions (19, rue Louis Bonnigal).

L’occasion pour nous de vous revoir ou de faire connaissance. D’échanger, de débattre, de faire le point, d’ envisager ensemble l’avenir peut-être…

Nous vous attendons avec impatience !!

Delphine Coat-Prou, Yvan Lechevallier, Gilles Mauxion, Stéphane Cailleau

 

Prochain Conseil Municipal le jeudi 13 avril à 18h

Le jeudi 13 avril, suivez le Conseil Municipal en direct sur la chaîne Youtube de la Ville et sur Facebook à partir de 18 heures.

Voici la question orale qui sera posée par Yvan Lechevallier pour le groupe VerTou’S :

Monsieur le maire,

L’été dernier, partout en France, l’eau s’est faite rare. Dans l’agglomération nantaise, la rupture a été très proche, il s’en est fallu de peu pour que nos robinets ne soient plus alimentés. La faute au niveau bas de la Loire et à sa concentration en vase compliquant son traitement. Le printemps est là et on parle déjà de restrictions. Des mesures vont vraisemblablement se mettre en place très rapidement, sans attendre l’été. Cela n’augure rien de bon pour l’été à venir. L’urgence climatique est là avec ses périodes de chaleurs allongées mais aussi avec son manque de pluviométrie.

Il va falloir agir très rapidement et dès maintenant !

A plusieurs reprises, en commission ou lors de la visite des serres municipales, nous avons évoqué la récupération des eaux de pluie, notamment au CTM qui dispose de surfaces en toiture importante sur les bâtiments et sur les serres. L’utilisation de cette ressource permettrait sans aucun doute d’aider les jeunes plantations du parc de Sèvre à passer l’été, été qui s’annonce encore très chaud. Utiliser des essences moins gourmandes en eau, c’est visiblement déjà la règle dans les nouveaux projets et c’est très bien. Mais quid des essences déjà en place ? Où en sont les réflexions sur ce sujet de la récupération d’eau ?

Lors du Conseil Municipal de novembre, nous avions évoqué ensemble une piste pour réduire la consommation d’eau à l’échelon local : j’avais expliqué alors que la mise en place de la tarification progressive sur l’eau avait permis à une ville comme Dunkerque de baisser sa consommation d’eau de 9% en 5 ans. Cette tarification qui permet de moduler le coût de l’eau en fonction de sa consommation est un vrai levier pour agir dès maintenant sur nos consommations : utiliser l’eau pour un usage quotidien pour la cuisine ou l’hygiène ou tout simplement pour la boire, ne coûterait pas plus cher : ces premiers mètres cube pour les besoins de base seraient facturés moins cher. A contrario utiliser l’eau pour arroser sa pelouse ou remplir sa piscine serait rendu plus coûteux pour le consommateur. Au-delà d’un seuil, le prix du mètres cube serait plus élevé. Simple, efficace, c’est du bon sens ! C’est d’autant plus important dans notre département que les trois quart de l’eau potable est destinée à la consommation des des habitants.

Il est urgent de s’emparer de la question à tous les échelons. Des communes ont déjà gelé la construction de nouvelles piscines sur leur territoire, c’est une mesure plus radicale mais,  j’en suis convaincu qui deviendra un jour la règle. Nous demandons des actions à court et moyen termes pour ne pas manquer d’eau. Nous reconnaissons le temps long du temps municipal, mais à trop attendre, le problème sera d’autant plus complexe à résoudre.

Des pistes existent bel et bien, il y a urgence à agir pour que notre planète reste vivable.

Je vous remercie.

 

Quand allons-nous manquer d’eau cette année ?

La question n’est plus de savoir si nous allons manquer d’eau cet été mais bien quand !

L’été dernier, partout en France, l’eau s’est fait rare. Dans l’agglomération nantaise, la rupture a été très proche, il s’en est fallu de peu pour que nos robinets ne soient plus alimentés.

Le printemps est à peine là qu’on parle déjà de restrictions. Elles vont vraisemblablement se mettre en place très rapidement. Cela n’augure rien de bon pour l’été à venir.

Et pourtant, notre système continue à marcher sur la tête !

 

Le gouvernement s’apprête à relancer le nucléaire, sans aucun débat sur le fond : cette industrie est une forte consommatrice d’eau pour refroidir les réacteurs car 50% de l’eau prélevée sert au refroidissement des centrales. Une grande partie est effectivement restituée, contribuant aussi à réchauffer l’eau des rivières. Non sans conséquence sur la faune et la flore des cours d’eau. In fine, c’est 30% de notre consommation qui sert à refroidir nos centrales (source Ministère de la Transition Ecologique). Les centrales pourront-elles encore fonctionner si le niveau des cours d’eau est insuffisant ?
La part de l’agriculture irriguée ne concerne qu’environ 6 % des surfaces cultivées totales et pourtant, c’est la plus grosse partie des 45% utilisée en agriculture qui sert à l’irrigation des cultures. Quelle solution est proposée ? la construction de méga bassines, au bénéfice de quelques-uns, qu’on remplirait l’hiver en pompant dans des nappes phréatiques déjà à sec pour arroser l’été.

 

Lors du Conseil Municipal de novembre, nous avions évoqué une piste pour réduire la consommation d’eau à l’échelon local : la mise en place de la tarification progressive sur l’eau a permis à une ville comme Dunkerque de baisser sa consommation d’eau de 9% en 5 ans. Cette tarification permet de moduler le coût de l’eau en fonction de sa consommation.

Des pistes existent bel et bien, il y a urgence à agir pour que notre planète reste vivable.

 

L’urgence climatique est là, agissons dès maintenant !

Difficultés d’inscription au Centre d’accueil et de loisirs à Vertou, des réponses insuffisantes de la part de la municipalité

Centre d’accueil de loisirs, il y a urgence !

Face aux difficultés récurrentes pour inscrire leurs enfants à chaque période de vacances, des parents se plaignent et manifestent leur mécontentement jusque sur les réseaux sociaux, la presse s’en faisant également l’écho régulièrement. Il y a un an, une pétition circulait déjà, réclamant l’augmentation des capacités d’accueil à Vertou.

En ce mois de février, aux dires de la municipalité, « nous arrivons à une situation largement acceptable », par la mise en place d’une liste d’attente et après un certain nombre de désengagements.

 

Qu’en est-il vraiment de la réalité vertavienne ?

En 2021, à son ouverture, le Centre d’accueil de la Presse au vin accueillait 250 enfants (120 maternelle et 130 élémentaire). Dès 2022, la municipalité mettait à disposition 56 places supplémentaires à l’Enclos le mercredi pour les 3/11 ans. Mais, face à une demande toujours plus importante, la ville a du augmenté la capacité d’accueil jusqu’à 380 puis 420 places. Selon les chiffres de l’INSEE, Vertou compte aujourd’hui environ 4700 enfants de moins de 14 ans (presque 20 % de la population). En regardant ces chiffres, comment ne pas constater le manque criant de places ? Comment ne pas s’interroger sur un manque d’anticipation, sachant que l’accroissement démographique a débuté voilà déjà plusieurs décennies, celui-ci s’accélérant particulièrement ces dix dernières années et nécessitant l’ouverture d’un nouveau groupe scolaire ? Rappelons-nous, pour mémoire, la longue attente avant d’obtenir enfin la construction d’un nouveau centre, construction qui aura nécessité plus d’un mandat pour sa réalisation. Avec, au final, le constat d’un nombre de places insuffisant puisque, en l’espace de deux ans à peine, il aura fallu presque doubler sa capacité et réutiliser l’accueil de la maternelle de l’Enclos. Alors, le nouveau centre est-il victime de son succès ? Y a-t-il eu manque d’anticipation ? Mr Amailland est-il victime de l’inaction de ses prédécesseurs ? Une chose est certaine, les parents, souvent « nouveaux » arrivants sur la commune, sont victimes de cet état de fait.

Même si la ville tente de faire face, confrontée au même moment à la difficulté de recruter des animateurs, force est de constater la réalité. Alors, en attendant l’ouverture du futur groupe scolaire en 2024-25 qui prévoit un pôle ALSH d’une centaine de places, faut-il envisager de revoir le système d’inscriptions, d’élargir l’utilisation des locaux des 4 groupes scolaires, d’utiliser des préfabriquées, d’envisager la construction d’un nouvel accueil ? Des réponses rapides s’imposent afin que la ville puisse répondre à toutes les demandes des familles. C’est de sa responsabilité !

DAVANTAGE DE LOGEMENT SOCIAL À VERTOU, UNE QUESTION DE VOLONTÉ POLITIQUE

« Davantage de logements en accession sociale à Vertou » peut-on lire dans le dernier numéro de Vertou mag. Si c’est une réalité dont nous ne pouvons que nous félicitez, qu’en est-il du logement social dans son ensemble et de l’accès au parc HLM ? En 2021, le logement social conventionné représentait 8,9 % à Vertou. Depuis 8 ans, il a progressé de plus de 60 %, progression importante quand on connaît le déficit criant qu’il y avait à combler. La loi SRU (qui impose 25 % de logement social aux communes de plus de 3 500 habitants) et la création de la métropole a certainement permis cette accélération. Mais la frilosité d’un maire soucieux de sa réélection, les confinements successifs, la hausse des coûts de construction permettent aujourd’hui de penser inatteignable ce taux de 25 % en 2025, voire peut-être au-delà puisque l’objectif de la loi a été repoussé à des temps non encore vraiment définis.

« La Cour des comptes, en extrapolant les tendances actuelles, indique que le taux moyen des communes actuellement déficitaires n’atteindrait que 18,5 % en 2030 » (rapport sénatorial du 10 mars 2021).

Le fait est que notre commune reste très en retard, se classant bonne dernière des communes de la métropole avec Basse-Goulaine (10,6%) et payant le plus de pénalités (417 000).

A l’heure où Vertou doit réfléchir à de futurs aménagements (site de l’Enclos, ancien collège J . Monnet, nouveau groupe scolaire, lycée…), penser la ville de demain nécessite la prise en compte incontournable des enjeux environnementaux mais également de la question centrale de la mixité sociale. Vertou doit devenir une ville « inspirante » pour toutes les catégories sociales parce que Vertou s’inscrit non seulement dans un territoire mais aussi dans une solidarité nationale. La loi est là pour le rappeler, aussi imparfaite soit-elle…