VerTou’S demande la scolarisation des enfants Roms de Vertou

VerTou’S demande la scolarisation des enfants Roms de Vertou

VerTou’S s’engage sur la question de l’accueil des Roms à Vertou

Depuis mi-mars 2020 une cinquantaine de familles roms est installée dans un bidonville rue de la maladrie. Ils vivent dans une grande misère sociale. Une dizaine d’enfants est toujours scolarisée à Saint Herblain en attente d’un transfert à Vertou.  Les autres enfants mineurs ne sont toujours pas scolarisés.

Des associations sont intervenues sur le terrain pour les aider. Médecins du Monde a fait le suivi santé, notamment Covid et l’Association St Benoit Labre mandatée par les services publics a effectué le suivi social.

Cependant nous ne pouvons admettre qu’une ville qui vient d’obtenir le label Bienveillance éducative ne mette pas tout en œuvre pour scolariser ces enfants qui étaient avant leur arrivée à Vertou scolarisés à St Herblain.

L’obligation scolaire est la règle et les municipalités ne peuvent s’y soustraire ! 

 

C’est en ce sens lors du dernier conseil municipal de Vertou que Gilles Mauxion du groupe VerTou’S est intervenu. Ainsi, retrouverez ci dessous, la question orale posée.

 

Monsieur le Maire,

A la fin du mois d’août, la préfecture faisait état de la présence de 51 ménages et de 58 mineurs sur le terrain de la Vertonne occupé depuis la mi-mars par des familles Roms.

Pouvez-vous nous confirmer ces chiffres ?

Pouvez-vous ensuite nous faire un état de la scolarisation effective des enfants, en particulier en primaire, étant donné que ces enfants, scolarisés pour la plupart à Saint-Herblain jusqu’en mars, sont présents sur notre territoire et ont  donc l’obligation d’être scolarisés à nouveau ?

Pouvez-vous d’ailleurs nous informer du sort futur de toutes ces familles ? Nous ne pouvons accepter une énième expulsion dont la finalité n’a pour objectif final que de désinsérer un peu plus une population qui vit déjà dans une grande misère sociale. N’oublions pas le drame qui s’est produit dans notre commune de ce bébé brûlé vif dans la caravane de ses parents, drame que personne ne souhaite  voir se reproduire.

Pour finir, en 2019, Nantes Métropole a versé à chaque commune une somme de 150 000 euros dans le cadre de son programme de résorption des bidonvilles. Pouvez-vous  informer le conseil sur la façon dont a été utilisée cette somme ?

 

En attendant le compte rendu officiel de la mairie, vous pouvez visionner le replay ici (à 2h03) du conseil municipal du 24 septembre où M HELAUDAIS  adjoint au Maire exprime le refus de la  municipalité de scolariser ces enfants sur la commune.

 

1 commentaire pour l’instant

MOUSSA EDGARD TODJINOU Publié le9:50 - novembre 17, 2020

L’un des droits fondamentaux de l’enfance, c’est le droit d’aller à l’école en dépit de l’origine, du pays, …etc.
C’est de notre devoir de permettre aux enfants Roms d’aller à l’école.